15 juillet 2022

Invisibles à l’oeil nu, les troubles musculosquelettiques (TMS) sont des douleurs insupportables qui viennent nous réveiller pendant notre sommeil, et au cours de notre activité professionnelle.
Bref, pour aborder ce sujet fragile, j’ai décrypté les facteurs « responsables » de ces TMS. Une petite révision s’impose 😉
Les TMS 2.O
Comment les définir ?
Il est évident que cette appellation TMS peut faire peur. Alors, avant de commencer, je rappelle que les TMS affectent les tendons, les muscles et les nerfs. D’ailleurs, ils sont le décalage entre nos aptitudes physiques – psychiques et la demande.
Les tms principaux touchent les parties du corps suivantes :
- Le Dos (cette partie du corps est responsable de 20 % des accidents du travail)
- Les membres supérieurs (poignet, épaule, avant-bras)
Des facteurs de risques psychosociaux
Effectivement, on peut lire le sigle RPS un peu partout. Surtout, depuis l’approche de la Qualité de Vie au Travail. Par ailleurs, et de façon simplifiée, les risques psychosociaux sont représentés par des violences internes et externes (humiliations, insultes, harcèlement), et une pression importante de la direction.
En outre, les salariés distinguent le travail de la façon suivante :
- Mauvaise ambiance d’équipe
- Travail monotone
- Relation compliquée avec la hiérarchie
- Stress exercé par les supérieurs
- Manque de considération
Les contraintes liés à l’organisation du travail
L’organisation du travail ? Le sujet est tellement immense.
Alors, c’est parti pour une définition.
L’organisation du travail s’explique par ses missions à réaliser pendant l’activité professionnelle. Toutefois, une méthodologie et des actions ciblées permettent d’aboutir à une journée de travail pleinement effective.
Pourtant, la problématique liée à l’organisation du travail s’avère compliquée.
En vue d’une organisation de travail optimisée, les critères définis sont les suivants :
- Les conditions de travail
- Les plannings
- Les rôles de chacun répertoriés sur les fiches de postes
Une organisation du travail revue entraîne une flexibilité et une performance bénéfique pour l’entreprise.

Les facteurs biomécaniques
Les facteurs biomécaniques se définissent ainsi.
- Gestes répétitifs
- Extrêmes posturales (posture statique debout ou assis)
- Port de charge excessif
Or, les contraintes liées à la manutention manuelle peuvent être réduites de plusieurs manières. La pénibilité au travail sera moindre.
Pourquoi privilégier les formations en entreprise ?
En effet, se former à l’ergonomie en entreprise agit sur la réduction du phénomène de prévention des TMS. Tout est fait pour rendre la vie la plus simple possible aux salariés.
En plus, de la pratique des bons gestes et postures de travail, des adaptations de matériel ergonomique sont à privilégier. En fait, les articulations et le rachis cervical de l’homme se portent déjà beaucoup mieux.
Pour conclure, le bonheur au travail ne se résume pas uniquement par l’absence de Troubles musculo- squelettiques. Cependant, la prévention des risques professionnels est un travail de longue haleine pour diminuer les maladies professionnelles, et préserver nos fonctions musculaires et cérébrales.
Et pour vous ? C’est quoi travailler en bonne santé ?
« Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur » – Albert Camus

Hello,
Je suis Sabrina, Ergonome et je fais bouger à les lignes.
Je forme les équipes de salariés, et les indépendants sur les bons gestes et postures de travail, la prévention des TMS, les causes de la douleur, l’organisation du travail, la communication Professionnelle. De la « veille » est aussi proposée pour les référents TMS, de sorte à ce que ceux-ci soient bien accompagnés.
Je délivre des méthodes naturelles. Un point d’honneur est également mis sur l’échange et la prise de parole. Ils sont au coeur de mes formations et ateliers.
Rétroliens/Pings